Photographie documentaire dans une pandémie

Parlez-nous de votre dernier projet photo

Après avoir vécu et travaillé en Asie pendant les 10 dernières années, je me suis retrouvé dans le Devon pour surmonter la tempête d'une pandémie mondiale. Je travaille en tant que photographe et vidéaste indépendant, et j’ai l’habitude de voyager et d’être sur la route.

J'ai décidé de revisiter ce projet comme un moyen de réexplorer le Devon et de renouer avec ceux que j'ai photographiés auparavant dans un projet appelé Home is where the heart is.

Ce projet a débuté il y a 11 ans lorsque j'ai commencé à enregistrer des personnes vivant dans des logements «alternatifs». Le projet commente également le besoin de logements dans cette zone, la hausse des prix des logements, le chômage et les préoccupations pour l'environnement.

Comment trouvez-vous les idées / thèmes pour vos projets?

Mon travail implique une recherche constante de personnages et d'histoires intéressantes. J'obtiens beaucoup de mes idées en discutant avec les gens du coin où que je me trouve.

Les choses qui semblent très ordinaires à quelqu'un peuvent sembler extraordinaires aux autres. Je suis une personne naturellement curieuse, donc cela ne me dérange pas de creuser profondément et de poser des questions qui me mènent à des endroits intéressants.

À quelles considérations logistiques devez-vous penser?

Habituellement, mon travail implique des déplacements, souvent vers des endroits éloignés, donc je dois très bien planifier en termes de matériel et d'équipement, car je suis souvent hors réseau et hors de portée mobile pendant un certain temps.

Pour ce projet, j'ai aimé travailler dans ma région, car je n'avais qu'à planifier des excursions d'une journée. Beaucoup de travail est nécessaire pour établir des relations avec les personnes que je photographie, car c'est la meilleure façon de comprendre les enjeux de leur situation.

Comment avez-vous travaillé sous les restrictions de coronavirus cette année?

Cela a considérablement modifié ma façon de travailler car je voyage généralement beaucoup pour différents projets, mais depuis mon retour dans le Devon en avril, je n'ai pas quitté le comté. Je prends généralement des portraits assez intimes, alors j'aime passer du temps à proximité physique de mon sujet, mais j'ai dû trouver un moyen à la fois d'enregistrer des interviews et de faire des portraits qui sont pris à distance physique tout en capturant ce sens. d'intimité.

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