C'était bien de la part de Sony d'inclure le mode Pixel Shift Multi Shot sur le nouvel a7R III. Dans ce mode, similaire à celui vu sur les appareils photo Olympus comme l'OM-D E-M5 Mark II, l'appareil photo prend quatre images consécutives en succession rapide, décalant le capteur d'un pixel à chaque fois. Cela permet d'enregistrer toutes les informations de couleur rouge, verte et bleue pour chaque pixel, plutôt que le processus habituel consistant à deviner cela à partir des valeurs des pixels environnants, et cela se traduit par un fichier combiné avec une plus grande richesse de couleurs et de plage dynamique. Cela semble utile, non?
Eh bien, en théorie, oui. Mais le problème est que le processus ne produit pas un fichier DNG Raw standard que vous pouvez traiter dans le logiciel de votre choix. Au lieu de cela, vous devez utiliser (vérifie les notes) Sony Imaging Edge, un logiciel qui se distingue par son utilisation uniquement par des personnes qui cliquent toujours sur «Oui» lorsqu'un site Web aléatoire leur demande de leur envoyer des notifications de navigateur. Si vous voulez une idée de la bienvenue d'un mouvement, un logiciel tiers pour convertir les fichiers Pixel Shift Multi Shot en fichiers Raw normaux, utilisables dans un convertisseur que les gens utilisent réellement, existe déjà.
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Il est probable que personne ne lisant ceci n'utilise Nikon Capture NX-D pour traiter ses fichiers Raw, ni Fujifilm X Raw Studio ou quoi que ce soit d'autre. Non pas que nous ayons un problème avec les entreprises qui nous donnent l'option - plus de choix est toujours le bienvenu, et tout le monde ne peut pas se permettre un logiciel tiers, après tout - mais lorsque de nouvelles caméras sortent et que le seul moyen d'accéder et de traiter ses fichiers Raw est grâce à Adobe Camera Raw d'un pauvre homme, qui a tendance à rester un peu dans le crawl - surtout si nous venons de laisser tomber plus d'un grand sur notre nouvel appareil photo.
Il y a quelque temps, j'ai parlé avec un ambassadeur de la marque (qui restera sans nom) pour recueillir des informations pour une publicité sponsorisée pour un magazine photo aujourd'hui disparu. La fonctionnalité portait sur la façon dont vous pouviez utiliser le logiciel d'édition de la marque pour vous débarrasser des taches de poussière et d'autres imperfections de l'image, et la conversation pouvait se résumer à deux personnes découvrant des moyens toujours plus astucieux d'éviter de prononcer le mot `` Lightroom '' dans l'espace. de 45 minutes, un programme qui vous permettrait d'accomplir tout cela beaucoup plus rapidement. Mais, bien sûr, nous ne pouvons pas dire cela.
Nous ne préconisons pas un monopole d'Adobe; il existe de nombreuses alternatives, et beaucoup commencent à paraître de plus en plus attrayantes à mesure qu'elles se développent. Cependant, les marques d'appareils photo n'ont pas besoin d'être celles qui fournissent ces alternatives, et elles n'ont certainement pas besoin de prendre en otage les fonctionnalités souhaitables pour essayer de nous forcer à les utiliser.
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