L'un des aspects les plus surprenants du Leica SL est peut-être que lorsque son équipe de conception s'est réunie pour la première fois il y a trois ans et demi pour créer un nouveau système de caméra professionnel, elle savait que ce ne serait pas un reflex. . Oui, même avant l’arrivée des Alpha 7 de Sony, de l’Olympus OM-D E-M1 ou du XT-1 de Fujifilm, Leica était certain que l’avenir serait sans miroir.
À ce stade, même l’avenir des caméras sans miroir n’était en aucun cas certain. La stratégie de Leica était donc pour le moins courageuse, mais la base du cahier des charges était simple.
«Vitesse, vitesse, vitesse», déclare Stephan Schulz, responsable de la gestion des produits pour la division Systèmes de caméras professionnelles de Leica. «Nous nous sommes demandé:« À quoi ressemble le système parfait? »Et nous savions alors que ce ne serait pas un SLR. Nous savions que nous recherchions un système AF sans miroir plein format. »
«Mais alors», ajoute Steffen Skopp, maintenant chef de produit pour le système SL, «nous avons dû attendre que la technologie devienne suffisamment bonne, en particulier pour des éléments comme le viseur électronique».
Le premier défi, dit Steffen, était de convaincre le conseil d'administration de Leica Camera AG - qui détient les cordons du sac à main les plus importants - que la voie à suivre était sans miroir plutôt que réflexe.
«Nous avons fait valoir que le (moyen format) S n'était qu'un des piliers de notre activité professionnelle et que nous avions également besoin de quelque chose de plus compact et plus rapide. Leica est toujours synonyme de mouvement… de caméras mobiles… cela fait partie de l'héritage de la marque. Et notre cible numéro un était le groupe (d'utilisateurs) que nous n'avions pas abordé depuis le système R. »
En fait, ce ne sont pas seulement les utilisateurs de SLR 35 mm de Leica - sans nouveau boîtier depuis la disparition du R9 largement mal aimé en mars 2009 - que le nouveau SL doit plaire, mais aussi les utilisateurs M à la recherche d'un back-end plus contemporain pour leurs objectifs et, plus difficile encore, les propriétaires de reflex numériques de niveau professionnel Canon et Nikon désespérés par l'absence d'une option sans miroir sérieuse de l'un ou l'autre fabricant. Le fait que Leica ait emprunté la voie sans miroir pour son nouveau système de caméra professionnel envoie un message important, renforçant celui qui vient de Sony depuis l'introduction des modèles Alpha 7 d'origine. En réalité, l'A7R II en particulier est sans aucun doute plus une menace pour les activités DSLR haut de gamme de Canon et Nikon que le SL, mais le fait que Leica - et un Leica considérablement redynamisé à cela - les a tous les deux dans son les sites devraient être préoccupants.
SL est le début de quelque chose de grand chez Leica et il est sérieux de regagner une plus grande part du marché des caméras professionnelles que ce qui a été possible avec son système S. Et les appareils photo du système M se vendent désormais principalement à des amateurs passionnés, même s'ils sont toujours appréciés par certains photojournalistes, photographes d'art et tireurs éditoriaux.
Tee'd vers le haut
Ainsi, à bien des égards, la première préoccupation de Leica est celle déjà dédiée à la marque. C'est peut-être une coïncidence si le SL partage une désignation de modèle avec l'un des reflex 35 mm les plus réussis de Leica - le Leicaflex SL - et Stephan Schulz dit qu'il y a des éléments d'un autre, le R3, dans le style de la nouvelle caméra, mais il ne fait aucun doute est vraiment la réalisation contemporaine d'un «R10»… non seulement dans la philosophie du design, mais aussi pour le public cible.
Par défaut, il devait y avoir une nouvelle monture d’objectif - en fait, un dérivé du raccord entièrement électronique du T - mais il existe des convertisseurs pour M, R et S, ce dernier conservant la mise au point automatique. Fait intéressant, en essayant le SL - lors de son lancement international en Allemagne - avec quelques objectifs M, il était surprenant de voir à quel point ces combinaisons fonctionnaient bien … pas seulement en termes d'équilibre de manipulation, mais en ajoutant des commodités modernes comme un écran de mise au point. et aperçu de l'exposition sur le verre Leica classique. Il en va de même pour le montage des brillantes lentilles R (dont, d’ailleurs, il y en a 51 au total). Ce n’est peut-être pas une coïncidence non plus que, localement, la carrosserie SL coûte à peu près le même prix qu’un M Typ 240. Je le dis.
Pour mémoire, SL signifie apparemment `` spiegel los '' en allemand, ce qui signifie simplement `` pas de miroir '', bien qu'il ait également été suggéré que cela pourrait signifier `` S Lite '' - ce qui a du sens pour un groupe probable d'utilisateurs prévus. - ou, plus simplement, «SLR» moins le «R». Quoi qu'il en soit, bien qu'il soit en effet considérablement plus petit que le S, le SL est toujours un assez gros appareil photo par rapport aux normes sans miroir, même ceux avec un viseur intégré.
Sans surprise, il a une carrosserie entièrement métallique fraisée à partir de blocs d'aluminium - bien que ce ne soit pas un composant monobloc comme le T - avec, surtout, une étanchéité contre l'intrusion de poussière ou d'humidité. Sur le plan dimensionnel, il est étonnamment proche du Leicaflex SL vintage des années 1960, mais avec plus de l'aspect général du plus gros R3 et des lignes généralement plus propres et plus nettes grâce à sa disposition des commandes de l'ère numérique. Et ici, il y a quelques surprises comme l’absence de cadrans conventionnels ou même une disposition de panneau arrière «conventionnelle». Au lieu de cela, il y a une grande roue d'entrée principale (accompagnée d'une molette secondaire plus petite), un navigateur de type joystick, un grand panneau de lecture d'informations et une disposition à quatre touches autour de l'écran du moniteur qui est similaire à la disposition utilisée par Phase One sur ses dos de capture série IQ. Comme sur les dos Phase One, ces touches allongées ne sont pas marquées car elles remplissent diverses fonctions en fonction du mode de la caméra. En fait, la seule commande externe sur le SL qui est marquée est le levier de mise sous / hors tension. Bien que cette disposition soit loin d'être aussi progressive que celle du T - bien qu'il y ait des commandes à écran tactile ici aussi - elle est toujours assez avancée par rapport aux normes Leica et donne au SL un aspect presque aussi cool que son cousin au format `` APS-C '' sans miroir … mais beaucoup plus utile.
Finder keeper
Sous le couvercle du viseur - faisant une bonne imitation du boîtier pentaprisme carré du R3 - se trouve le meilleur EVF du secteur. Il s’agit d’un écran de 1,67 cm - que Leica appelle «EyeRes» - avec une résolution de 4,4 millions de points et un grossissement de 0,8x. Nous pensions que le viseur électronique du Q était plutôt bon, mais c'est encore mieux, non seulement en termes de définition et de netteté globale, mais aussi en termes de plage dynamique et de réactivité (le taux de rafraîchissement est de 60 ips).
Étant donné que presque tout le monde venant au SL passera d'un viseur optique quelconque, Leica savait que son EVF devait être bon et qu'il est clairement (sans jeu de mots) un composant essentiel de la nouvelle caméra. Ce que Fujifilm, Olympus et Sony feraient de l’affirmation selon laquelle le SL est «le tout premier appareil photo pour la photographie professionnelle avec un viseur électronique» est ouvert à la discussion, mais avec le EyeRes EVF fonctionnant aussi bien, Leica est en mesure de «vendre» les avantages spécifiques - à savoir la supériorité en basse lumière, la prévisualisation des paramètres de la caméra et des affichages utiles tels qu'un indicateur de niveau à deux axes (et, bien sûr, une mise au point maximale). L'EVF est la clé de l'avenir des caméras sans miroir dans le secteur professionnel (sinon en général) et le SL est grand, brillant et totalement convaincant. Game over, vraiment.
L'oculaire comprend un capteur de proximité pour permettre la commutation automatique entre le viseur électronique et l'écran du moniteur, bien que les deux puissent être commutés manuellement si vous le souhaitez. Le moniteur - un panneau LED super lumineux - est fixe, mais dispose d'un certain nombre de commandes tactiles (bien que principalement pour l'examen des images). L'image de la vue en direct peut être largement configurée avec, entre autres éléments, un histogramme en temps réel, un indicateur de niveau, un avertissement de surbrillance (avec la possibilité d'utiliser un motif zébré lors de la prise de vue vidéo) et un choix de deux guides de grille. Il existe également diverses options pour afficher les paramètres de l'appareil photo - soit dans des bandes grisées au-dessus et en dessous de l'image, soit superposées dessus - et les points de mise au point du système AF qui peuvent être sélectionnés au toucher. Avec quelques variations mineures, les affichages du moniteur sont entièrement répliqués dans le viseur électronique.
Des icônes apparaissent à côté de chacune des quatre touches rectangulaires pour accéder à diverses fonctions, y compris les menus, la lecture d'image et les configurations d'affichage. Une fois, par exemple, la page de menu est accédée, les quatre touches de contrôle prennent de nouveaux rôles tels que l'accès à d'autres menus pour la configuration et la capture d'image (comme sur le Q, les paramètres de l'appareil photo et les paramètres de capture d'image - tels que le format de fichier , résolution et rapport hauteur / largeur - ont leurs propres menus). Avec les sous-menus, ils deviennent, par exemple, les touches Retour et OK. La navigation se fait via le joystick ou la molette d'entrée arrière sur laquelle on appuie ensuite pour accéder aux sous-menus et / ou entrer les paramètres. Bien que rien ne semble tout à fait logique au début, il est vraiment surprenant de voir à quelle vitesse tout commence à se sentir très confortable et intuitif. Notre caméra de test est arrivée sans manuel d'instructions, mais franchement, nous n'en avions pas besoin et il n'a fallu que quelques minutes pour élaborer toutes les procédures … enfin, à une exception près, car il a fallu quelques minutes de plus pour pousser et pousser Assurez-vous que le changement de mode d'exposition est effectué en appuyant d'abord sur la roue d'entrée arrière, puis en la tournant tandis que les grosses lettres «M», «P», «T» et «A» apparaissent séquentiellement dans le panneau de lecture monochrome.
En plus du mode d'exposition, cet écran - qui est également très lumineux - affiche également les paramètres d'exposition, les emplacements pour cartes actives, le nombre d'images restantes, le niveau de la batterie et les avertissements lorsque certaines fonctions telles que le bracketing d'exposition sont activées.
Liens familiaux
Il est évident que Leica utilise la même monture d'objectif pour ses deux systèmes de caméra sans miroir et que les objectifs sont donc interchangeables, bien que le T nécessite une mise à niveau du micrologiciel avant d'installer des optiques SL (les conséquences sont assez désastreuses pour les objectifs SL sinon).
La monture T est rebaptisée monture TL et ainsi les six objectifs déjà disponibles dans ce système peuvent être montés sur le SL qui, évidemment, passe au format «APS-C» (avec une résolution de 10,3 mégapixels).
Le SL a été lancé avec un seul objectif dédié, ce qui a été la source de certaines critiques, mais Sony a également présenté le système Alpha 7 avec un seul objectif à monture FE, et il a ensuite travaillé assez rapidement pour remédier à cela. Il est difficile de voir Leica aller aussi vite étant donné qu'il est déjà annoncé que les deux prochains objectifs SL ne seront pas disponibles avant le milieu et la fin de 2016. Sony a sauvé la mise en promouvant l'utilisation d'adaptateurs de monture et, comme indiqué précédemment, Leica fait de même avec ses montures «maison», mais il serait probablement aussi prudent d'avoir des convertisseurs pour Canon EF et Nikon F dès que possible (une note à son collègue allemand Novoflex peut-être). L'histoire du Sony Alpha 7 prouve qu'ils font une différence… il suffit de regarder où se trouve ce système maintenant.
Le premier objectif à monture L est un zoom autofocus 24-90 mm f2.8-4.0 assez costaud, ce qui en fait un ensemble formidable lorsqu'il est monté sur le SL, mais dans la pratique, ce n'est pas une poignée et est comparable au système D-SLR. Les zooms 24-70 mm f2.8, en particulier ceux de Nikon (qui, certes, est également un objectif assez gros). Due next est un téléobjectif 90-280 mm f2.8-4.0 qui, il faut le dire, est un monstre grâce à sa plage focale et à la vitesse de son objectif. Un amorçage rapide de 50 mm f1.4 est prévu pour la fin de 2016. Il y a sans aucun doute de bonnes raisons pour ce programme, mais un amorçage rapide - et un 35 mm f1.4 aurait sans doute eu plus de sens en termes de Leica - prêt à partir de le début aurait certainement suscité plus d'intérêt. En fait, quelques nombres premiers plus rapides doivent sûrement être maintenant une priorité. Tous les objectifs SL sont également résistants aux intempéries et les deux zooms ont une stabilisation optique de l'image.
Capteur et vitesse
À l'autre extrémité du chemin d'imagerie se trouve une nouvelle version du capteur CMOS de 26,3 MP plein 35 mm qui fait déjà un excellent service dans le Q. Il est associé au processeur haute vitesse `` Maestro II '' de Leica qui offre une prise de vue en continu jusqu'à 11 fps et, peut-être plus particulièrement, l'enregistrement vidéo 4K. Il est dépourvu de filtre optique passe-bas et la plage de sensibilité native équivaut à 50 à 50000 ISO. La vitesse de prise de vue maximale est avec AF et AE verrouillés sur la première image, mais le SL fonctionne toujours à une vitesse respectable de 7,0 vps avec un ajustement AF continu.
Le SL capture des fichiers RAW 14 bits au format Adobe DNG et des fichiers JPEG.webp dans l'une des trois tailles d'image. Il dispose de deux emplacements pour les cartes mémoire au format SD, l'un avec prise en charge de la vitesse UHS-II (c'est-à-dire pour SDXC) et l'autre au standard UHS-I. Les emplacements peuvent être configurés pour que les fichiers JPEG.webp soient enregistrés sur une carte et les fichiers RAW sur une autre simultanément.
Le SL peut enregistrer des vidéos Cinema 4K (soit 4096x2160 pixels) à 24 ips ou Ultra HD (3840x2160 pixels) à 25 ips, en interne à 8 bits 4: 2: 0 couleur ou en externe - via son connecteur HDMI - à 10 bits 4 : 2: 2 couleurs. De manière louable, la sortie HDMI est un terminal de type A pleine taille que Leica a choisi spécifiquement pour sa durabilité accrue par rapport aux versions plus petites avec leurs prises plus fragiles. Les modes 4K sont enregistrés au format Super 35 mm recadré, mais l’enregistrement Full HD utilise le capteur complet et vous avez le choix entre 50, 25 ou 24 ips plus une vitesse «slowmo» de 100 ips.
On pense clairement ici que la SL a un potentiel en tant que caméra vidéo de niveau professionnel, car elle a également la possibilité d'utiliser le profil gamma V-Log L pour une plage dynamique étendue et une gradation plus facile en post-production. Alors, bien sûr, n'oubliez pas que Leica propose actuellement un choix de 21 objectifs cinéma haute performance qui peuvent être montés sur le SL via un adaptateur de monture PL.
La caméra possède des microphones stéréo intégrés avec des niveaux réglables manuellement et un filtre coupe-vent commutable, tandis qu’un adaptateur en option - qui s’adapte à la borne d’accessoire multiconnecteur du SL - fournit une entrée et une sortie audio stéréo standard de 3,5 mm.
Éléments essentiels
Tout comme le Q, le SL est conforme à l’approche minimaliste de Leica - telle qu’exprimée dans le slogan «Das Wesentliche» qui se traduit par «l’essentiel» - mais plus encore. Ceci est plus évident dans les options de traitement disponibles pour la capture JPEG.webp qui comprennent simplement des ajustements pour le contraste, la saturation des couleurs et la netteté. La capture monochrome est accessible via les paramètres de saturation des couleurs. Il n’ya pas de choix de niveaux de compression et certainement pas de gadgets comme les effets de filtre.
La mise au point automatique se fait via des mesures de détection de contraste sur le capteur avec un choix de 49 - qui fournit une couverture d'image d'environ 80 pour cent - ou 37 points. Vous avez le choix entre une sélection de points automatique ou manuelle et un mode de zone qui utilise un groupe mobile de neuf points. Le basculement entre le fonctionnement simple et continu se fait manuellement, mais il existe une commande manuelle permanente qui se déclenche automatiquement lorsque le collier de mise au point de l'objectif est tourné. L'assistance AF en basse lumière est fournie par un illuminateur intégré et lors de la mise au point manuelle, vous avez le choix entre une image agrandie et / ou un affichage de mise au point de mise au point dans l'une des quatre couleurs. Curieusement, cependant, seul l'affichage de pointe est automatiquement activé lorsque le collier de mise au point est tourné, et le grossissement de l'image doit être engagé séparément.
Leica garde les choses très simples en ce qui concerne le contrôle de l'exposition. L'ensemble standard de modes est pris en charge par un verrouillage AE, jusqu'à +/- 3,0 de compensation et un bracketing automatique sur des séquences de trois, cinq et sept images. La fonction AEB peut également être réglée sur la capture HDR qui combine les trois images pour donner une plage dynamique étendue. Il n'y a pas de réglages séparés pour l'expansion de la plage dynamique, la réduction du bruit ou les corrections de l'objectif, bien que l'appareil photo en fasse certainement une partie en arrière-plan naturellement. Comment savons-nous cela? Parce que lorsque les objectifs R ou M sont montés via leurs adaptateurs, les menus de correction d'objectif deviennent effectivement disponibles.
Le SL a un obturateur à plan focal conventionnel - un obturateur à capteur peut venir plus tard - avec une plage de vitesse de 60-1 / 8000 seconde plus «B» (qui a une durée maximale de 30 minutes). L'ensemble volet est testé à 200 000 cycles et couvert par une garantie de deux ans. La synchronisation du flash est à toutes les vitesses jusqu'à 1/250 seconde, mais il n'y a pas de flash intégré. Les unités externes se synchronisent via un hotshoe standard ISO ou un terminal PC, et deux nouveaux flashs dédiés sur l'appareil photo accompagnent le SL - le SF 64 (qui a un nombre guide métrique de 64 à ISO 100) et le plus petit SF 40.
La correction automatique de la balance des blancs est complétée par huit préréglages (dont quatre pour différents types d'éclairage fluoré), des dispositions pour créer et stocker un réglage personnalisé et un réglage manuel de la température de couleur sur une plage de 2000 à 11500 degrés Kelvin. Il n'y a ni réglage fin ni bracketing auto.
Alors, le SL possède-t-il des fioritures? Eh bien, il possède à la fois un récepteur GPS intégré et le WiFi qui peuvent ou non être considérés comme des fioritures par certains. Il y a aussi un intervalomètre (programmable jusqu'à 9999 images), un retardateur à double retard et des dispositions pour saisir les informations de copyright, mais il ne fait aucun doute que Leica a été assez rigoureux dans l'application de l'éthique «Das Wesentliche». Et, dans l'ensemble, le SL ne manque vraiment de rien de ce qui est essentiel en termes de systèmes de contrôle et de fonctions de support, ou de ses affichages et de son fonctionnement.
Vitesse et performances
Avec notre carte mémoire Lexar Professional SDXC (Speed Class 1) de 64 Go de référence chargée, le Leica SLR a capturé une rafale de 65 JPEG.webp / grandes images en 5,956 secondes, ce qui représente une vitesse de prise de vue en continu de 10,91 ips… aussi proche des 11 ips revendiqués que ne fait vraiment aucune différence. La taille typique du fichier de test était de 7,7 Mo et la généreuse mémoire tampon de 2,0 Go s'est vidée extrêmement rapidement, de sorte que le SL semble répondre à son besoin de vitesse. De même, l'AF qui, bien qu'utilisant entièrement la mesure de détection de contraste, est ultra-rapide et extrêmement fiable, y compris pour suivre des sujets en mouvement. Bien que Leica n'ait pas publié de plage de sensibilité, il semble également fonctionner très bien dans des situations de faible éclairage.
En termes de qualité d'image, il y a quelques similitudes avec le Q, en particulier avec la capture JPEG.webp où Leica a commis une erreur du côté du conservatisme en termes de saturation des couleurs et de contraste, probablement pour fournir un bon point de départ pour tout traitement d'image ultérieur post- caméra. Par conséquent, si un peu plus de «punch» est souhaité directement hors de la caméra, les paramètres de saturation et de contraste doivent être augmentés au moins au paramètre «Medium High». Dans l'ensemble cependant, la plage dynamique, la résolution des détails fins et la douceur de la tonalité sont vraiment excellentes.
Leica trace également une ligne très fine entre l'application du traitement de réduction du bruit et le maintien de la définition maximale lors de la prise de vue avec des paramètres ISO plus élevés. Il y a donc un grain semblable à un film, mais les détails fins sont très bien conservés même à 6400 et 12500 ISO, tout comme le rendu des couleurs et la plage dynamique. Comme avec le Q, les fichiers RAW ont également tellement de détails - encore une fois au moins jusqu'à 12500 ISO - que toute réduction de bruit post-caméra peut être appliquée sans affecter indûment la qualité globale de l'image. Les fichiers Adobe DNG du SL présentent également une excellente reproduction des couleurs, y compris les tons chair, et une plage dynamique bien étendue. En fait, la plage dynamique semble être un peu améliorée par rapport à celle du Q, en particulier dans les faits saillants.
Dans l'ensemble, la mesure multizone semble fiable, bien qu'une petite sous-exposition - entre -1/3 et -2/3 arrête la compensation - aide lors de l'utilisation de la capture JPEG.webp dans des situations très contrastées, donnant plus de plage dans les tons clairs tandis que les ombres peuvent être facilement égayé plus tard.
Le temps passé avec le SL est à la mesure de s'installer dans une manière confortable et efficace de travailler avec lui. Contrairement au Q, le SL n'a pas de cadran de vitesse d'obturation conventionnel (et les objectifs à monture L n'ont pas de collier d'ouverture), il n'y a donc pas l'option d'un mode opératoire largement traditionnel, mais il est également beaucoup moins progressif que le T. Le joystick est une touche agréable (littéralement), mais sinon le SL est entraîné par une combinaison assez standard - pour ces temps-ci - de menus, de touches physiques et de roues d'entrée.
Il ne sera pas difficile pour les utilisateurs de DSLR de faire le pas.
Verdict
Affronter Canon et Nikon dans le secteur des appareils photo professionnels est un défi qui s’est avéré trop difficile pour une longue liste de prétendants challengers dans le passé (Minolta, Olympus, Contax, Pentax et Rollei parmi eux).
Leica est déjà venu ici, en particulier avec ses reflex 35 mm, mais les choses changent radicalement maintenant et le catalyseur est l'avènement des appareils photo sans miroir, ce qui signifie qu'il y a un tout nouveau terrain de jeu. Par conséquent, la SL remet Leica dans le jeu… ce qui, à ce stade, est ce qui compte le plus car, en réalité, cela faisait longtemps que la marque ne pouvait pas être considérée comme un concurrent sérieux dans cette catégorie.
Ainsi, comme nous l'avons noté au début, le SL a une bonne quantité de poids reposant sur ses épaules (larges), mais il semble être à la hauteur. Au-delà de la qualité de fabrication exceptionnelle - une partie intégrante de toute l'expérience Leica - se trouve un appareil photo hautement performant qui s'appuie sur les principaux avantages de la conception sans miroir (en particulier, dans son cas, le viseur électronique) tout en offrant un ensemble de fonctionnalités professionnelles et Caractéristiques.
La bonne nouvelle pour Leica est qu'au-delà de cette intention sérieuse et de son extérieur légèrement austère, le SL est en fait, plus que toute autre chose, un appareil photo à la fois attrayant et attachant. Les deux sont des caractéristiques qui peuvent lui donner une longueur d'avance.
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